Le texte de Sylvie Germain proposé pour le bac de français suscite menaces et insultes envers la romancière.


Par Cédric Petit
Car tout en eux prenait des accents de colère. » Sylvie Germain ne croyait pas si bien dire, il y a 30 ans, en écrivant son roman Jours de colère. C’est par torrents que celle-ci s’est déversée sur elle sur les réseaux sociaux, depuis que les lycéens et collégiens français ont découvert le texte proposé au bac de français, tiré du roman de l’écrivaine française. Trente ans après sa publication, sur Twitter et Instagram, pleuvent les messages relevant le caractère inacessible de l’écriture de Sylvie Germain.
Au départ d’un extrait de Jours de colère (prix Femina en 1989), l’exercice consistait, pour les lycéens, à disserter autour du rapport de l’homme à la nature et/ou de la supériorité de la nature sur l’homme. Tâche jugée impossible pour une partie d’entre eux qui se déchaînent depuis lors sur les réseaux sociaux, parfois de façon humoristique, mais également sous forme de menaces physiques envers l’écrivaine française.
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